17_Archipel des Canaries
4 semaines dans les îles Canaries
Elles sont situées dans l'océan Atlantique à l'ouest du Maroc. Elles constituent deux provinces : Las Palmas de Gran Canaria et Santa Cruz de Tenerife.
Étymologie : Les îles Canaries tirent leur nom du latin Canariae Insulae (îles aux chiens). Il vient des grands chiens sauvages (canes) que les premiers explorateurs ont découvert sur l'île.
L'archipel comprend :
Sept îles principales réparties en trois groupes :
à l'est
Lanzarote
Fuerteventura
au centre
Grande Canarie (Gran Canaria)
Ténérife
La Gomera
à l'ouest
La Palma
El Hierro.
des îles secondaires moyennes:
La Graciosa (habitée)
Alegranza
Los Lobos
Montaña Clara
Roque del Este
Roque del Oeste
Paysage volcanique, ces îles présentent des caractères géologiques et des configurations très différents :
Lanzarote a un relief fortement marqué par un volcanisme récent et encore actif ;
Fuerteventura est assez plate et surtout, très aride : elle est la plus proche du Sahara ;
Grande Canarie est une île massive, de forme arrondie avec un relief montagneux marqué et assez confus ;
Tenerife est la plus grande île ; elle est dominée par un volcan actif situé en son centre, le Teide, qui est le plus haut sommet d'Espagne ;
Gomera, proche de Tenerife, est une petite île au relief très morcelé, avec des vallées sans communications faciles entre elles, à tel point que ses habitants ont inventé un extraordinaire langage sifflé, le silbo, pour communiquer ;
La Palma est montagneuse, c'est la plus humide et la plus boisée des îles de l'archipel ;
El Hierro est la plus petite, la plus lointaine et la moins connue.
Pendant l'été 2007, l'archipel a connu d'importants incendies : au 31 juillet 2007, 35 000 hectares avaient déjà brûlé et 13 000 personnes étaient évacuées.
Dans les années qui suivirent, les îles furent le lieu de prédilection pour les chasseurs d'esclaves de tous les horizons qui capturaient les grands blonds afin de les revendre aux seigneurs d'Afrique du Nord. .
Christophe Colomb y vécut et y fit escale pendant son voyage de découverte de l'Amérique.
ÎLE DE GRACIOSA
CALETA DEL SEBO (du 23 septembre au 27 septembre)
Les habitants de LANZAROTE ont coutume de dire : " Quand vous débarquez sur l'île de Graciosa, vous pouvez enlever vos chaussures et oublier le reste du monde" ...........................................................................c'est VRAI.
Mais avant d'y arriver, il faut parcourir les 272 miles qui séparent l'île de Graciosa de Madère.
Nous sommes partis le vendredi 21 septembre à 10h.
Quittons Funchal par petit temps.
Trés vite on réduit la surface de la grand voile avec un ris de fond. Au cours de la première nuit, nous prenons un deuxième ris puis le troisième ris au cours de la seconde nuit. Nous avons enroulé une grande partie du génois.
Certains visages ont pali au cours de cette traversée.
Le vent a oscillé entre 18 et 26 noeuds, on a navigué de 60 à 9O° du vent. Il n'est pas rare que les vagues cognent sur le flanc de TIMSHEL.
Les goutelettes formées par les vagues qui se brisent et emportées par le vent, déposeront sur TIMSHEL beaucoup de sel mais aussi sur les coussins, cirés et visage. Dieu que ces embruns sont désagréables !
Nous sommes arrivés le 23 à 7h30, vaseux et fatigués.
La règle étant d' économiser de l'énergie, pour la première fois depuis notre départ, nous naviguerons avec notre régulateur d'allure. Ce dispositif combine un aérien à axe horizontal actionnant une pale immergée transmettant son action au safran. Ça fonctionne bien avec le vent quand le bateau est très bien équilibré et plutôt stable sur sa route. C'est pour cela que nous avons pris le 3ème ris.
Notre séjour à Graciosa :
C'est vrai que pour un premier contact avec l'archipel il est difficile de faire mieux.Cette île nous surprend par sa beauté, ses volcans, ses plages de sable blanc.
Nous avons entrepris l'ascension d'un cône volcanique, le plus haut culminant à 265m.
Nous ferons le tour de l'île en Land Rover. 6,5 km de long par 3 km de large. Il n'y a pas de route, pas de feux, pas de chemise-cravate, pas d'immeuble, elle est simplement peuplée de familles de pêcheurs...........Que du bonheur et pourvu qu'elle reste à l'écart du développement
Premier bain depuis notre départ de dunkerque.
Soirée COOB
DUR DUR les fins de journée !
ÎLE DE LANZAROTE " l'île de lave et de feu ".( du 27 septembre au 1 octobre )
PUERTO CALERO
Nous avons passé la première nuit à puerto Calero, trés artificiel et cher (4 pressions et un jus de fruit 12€, port 23,35€/nuit).
Marina moderne avec tout le long du quai de trés jolis bollards !
Marina Rubicon
Le lendemain direction marina Rubicon au sud de l'ile. Comme à Casto "il y a tout ce qu'il faut". Wifi, piscine, location de voiture etc.
Tout est organisé pour le touriste. Après une journée bien remplie, rien de mieux que la piscine pour se détendre et la meilleure façon de terminer la journée est certainement de savourer une bonne bière en admirant le coucher du soleil.
Observer jalousement .....................................
Entre le bord de l'océan et une plage de lave on découvre des marais salants.
Nous avons Visité le parque nacional de Timanfaya. Coulées de lave, cônes de scories multicolores, éboulis et rochers déchiquetés, le paysage est lunaire, imaginaire, étrange ! Ce paysage a servi de decor au film " 2001 Odyssee de l'espace "
Un peu d'histoire : C'est ici qu'entre 1730 et 1736 se produit une des éruptions la plus importante de l'histoire volcanique. Les terres de cultures se convertirent en de vastes champs de lave. En 1924 eut lieue la dernière éruption. Nous avons marché sur un site où le sous sol présente une température de 140 degrés à seulement 10 centimètres de profondeur et de 400 degrés à 6 métres sous terre et bizarrement nous n' avons rien senti sous les pieds pourtant nous nous sommes penchés par dessus des trous creusés à quelques mètres........ c'est l'enfer !
Grace a Cesar Menrique, peintre et sculpteur, architecte et urbaniste, l'ile a un statut de réserve biosphérique, label Unesco.
Site aménagé pour le tourisme, dos de chameaux et visite en car avec les commentaires en 3 langues : Espagnol, Anglais et Allemand.
Dans cette vallée volcanique, les paysans ont creusé des trous pour retrouver la terre et y planter un ou deux pieds de vigne. Surprenant et Courageux de redonner vie dans ce milieu hostile.
Nikolas a trouvé de l'olivine !
ÎLE DE GRAN CANARIA ( du 1 octobre au 5 octobre )
LAS PALMAS
Aux canaries deux sortes d'escales, les escales de charme et les escales ou on trouve tout. C'est ici, qu'à Las Palmas que les circumnavigateurs trouveront de nombreux ships.
On ne peut pas manquer la digue de béton de Reina Sofia qui s'étend sur 3,9 kms et coulée dans des fonds de plus de 30 m. C'est un trés grand port de commerce et d'équipement pétrolier, le plus grand des Canaries.
Cette ville accueille l'ARC (Atlantic Rally for Cuisers) pour un départ le 25 novembre. On ne peut deja pas rester a Las Palmas plus longtemps : priorite a ce rally qui compte plus de 100 voiliers de 8 a 25m.
Visite de la Casa de Colon, ou plutot la maison du gouverneur de l'ile parlaquelle colomb est passé lorsqu'il a accosté pour réparer un de ses vaisseaux faisant route vers le nouveau monde. Reconstitution grandeur nature.
Premiere dorade coryphene : la beauté de sa robe faite d'une palette de coloris d'or est impossible a traduire.
et comme à chaque fois que nous prenons la mer, nous assistons à des representations visibles et imaginaires teintées d'une multitude de couleurs.
ÎLE DE TENERIFE ( du 5 octobre au 12 octobre )
Santa Cruz de Ténérife
La plus grande ile de l'archipel. le point culminant (visible au départ de Gran Canaria) : le TEIDE 3717 m, un gigantesque cone volcanique au sommet souvent enneigé. Las Canadas, les "roques" et le Teide, un paysage difficilement qualifiable. Merveille ou monstre de la nature, certainement les deux à la fois !
Tout est chargé de solitude et de silence. Pour les marins, le Teide est un point d'étonnement et de référence. Nous avons vu son sommet au dela des nua ges. Imaginez un cratère ayant un diametre moyen de 10 kms, ce cratère s'appelle le cirque de las Canadas. Le Teide est le coeur de Las Canadas.
On a voulu monter au Teide en prenant le téléférique. A nous trois 60 euros. Nous renonçons.
Avec la voiture, nous irons a los Cristanos,au sud ouest de l'Ile. On trouve là un grand complexe touristique. Pour nous, ici, Tenerife a perdu son paysage, sa tradition, son sol, mais a gardé son fantastique dans l'URBANISATION.
Le deuxième jour nous visiterons le nord de L'ile. On n'oubliera pas les routes étroites et sinueuses taillées dans la montagne. Nous arriverons à Almaciga et la route s'arrête ........................c'est le bout du monde.
Mais ou est donc notre niko ?
Que passa charmante jeune fille ?
Ah, toujours entrain de chercher à lier connaissance avec les filles en vue d'une aventure ............sucrée.........!
Niko a décidé de prendre le commandement du Sagres trouvant que le bateau était plus grand.
Bisous à tous
ÎLE DE PALMA ( du 12 octobre au 16 octobre )
Santa Cruz de la Palma
l'ile mérite bien une visite en voiture, aprés avoir marché pendant 2h, nous découvrons des points de vue, depuis les bords du cratère, spectaculaires.
De hautes falaises cotières grimpent vers la caldera de Taburiente, le plus grand cratère volcanique du monde.
Un nouveau volcan a surgi à la pointe la plus au sud de l'ile en 1971.
Un point de vue a vous couper le souffle.
Une théorie a vu le jour ces dernières années selon laquelle toute la partie ouest de La Palma est sur le point de se détacher et de s'effondrer dans l'Océan provoquant une catastrophe, les memes prédictions parlent de tsunamis apportant malheur et destruction sur tout le pourtour de l'atlantique.
Les montagnes sont entourés de nuages mais les sommets sont dégagés avec d'excellents points de vue.
La face nord accueille l'observatoire internationnal d'astrophysique. En relation avec d'autres téléscopes, il héberge un téléscope britannique qui est commandé par satellite depuis Edinbourg.
C'est une ile en grande partie épargnée par l'invasion touristique. Charmante petite ville, on y rencontre encore un fabricant de cigares.
Sur la route on ramasse des amandes.
mais aussi des chataignes.
La marina est, pour nous, l'une des plus accueillantes des Canaries, wifi, piscine, jacusi....et surtout des gens charmants.
On finira le séjour en visitant une étrange galerie .
ÎLE DE La GOMERA ( du 16 octobre au 27 octobre 2007 )
San Sebastian de la Gomera
Nous quittons La Palma à 23h3O aprés l'apero en compagnie de Pjusque (Pierre JO et Tove). Dans la nuit, comme d'habitude je tracte à l'arrière du bateau une ligne munie d'un leurre. Vers 3H du matin, une drole de bestiole s'est fait piégée.
Il est de régle de se méfier des défenses naturelles des poissons en particulier sur Timshel dont l'espace est réduit et souvent instable sous l'effet de la houle. Attention a ces adversaires dotés de nombreuses armes pour faire face aux agressions (joues tranchantes, aretes saillantes, dard venimeux, dents acérées et ...
Je laisse donc trainer ma proie toute la nuit et le lendemain matin je découvre un beau calamar de plus de 50cm qui s'est débattu une bonne partie de la nuit avec une vigueur particulière. Beurk, sacré bestiole
San Sebastian est la capitale, est aussi son port principal.
La rareté des plages l'a sauvée des promoteurs. Il faut, pour aller à la GOMERA, etre amoureux, amoureux de la nature tant la végétation est luxuriante.
L'ile ne livre ses richesses qu'aux randonneurs, les sentiers sont bien balisés. Nous nous sommes enfoncés dans la forêt et avons traversé de splendides paysages.
Comme d'habitude livré a lui meme, sans que personne observe avec une attention soutenue ses faits et gestes, Nikolas fait de la tirolienne. Big, bang, splash, perte de l'équilibre, abandonner de toute surveillance, Nikolas est au plancher ! Devinnez qui avez les yeux noyés de pleurs : la mère ou le fils ?
Nous avons rendu encore plus agréable le picnic en ajoutant des avocats cueillis directement sur l'avocatier (excellent).
Sur la cote ouest, les barrancos assurent une protection contre les vents tout en profitant de l'humidité des alizés. Les cultures de bananiers envahissent les versants du barranco de valle gran rey.
Dans cette vallée un ravin aux allures d'amphithéatre rayé de terrases verdoyantes, est un site inoubliable.
La promenade s'achéve sur le littoral, dans une station balnéaire.
Et ce batracien urodéle aquatique nageant dans cette vaste étendue d'eau.
Hello, bye-bye, tchao, nous quittons les Canaries JEUDI 25 OCTOBRE 2007, 17h45 pour l'archipel du Cap Vert.